La Convention de rétrocession de la péninsule de Liaodong, ryôtô-hantô kanpu jôyaku 遼東半島還付条約 - Source : WikipédiaLe 8 novembre 1895 est signée la Convention de rétrocession de la péninsule de Liaodong, ryôtô-hantô kanpu jôyaku 遼東半島還付条約.


Selon les termes du traité de Shimonoseki du 17 avril 1895, Shimonoseki jôyaku 下関条約, qui met fin à la première guerre sino-japonaise de 1894-1895, Nisshin sensô 日清戦争, la Chine cède au Japon la péninsule de Liadong, ryôtô-hantô 遼東半島, donnant ainsi aux troupes impériales une base militaire sur le continent asiatique.


Soucieuses de leurs intérêts en Asie et, tout particulièrement, en Chine, la France, l'Allemagne et la Russie s'allient pour faire pression sur l'empire japonais pour qu'il abandonne ses prérogatives continentales en échange d'une plus forte indemnité financière.


Le Japon, en position de faiblesse, tente de négocier avec l'aide de l'Angleterre et des Etats-Unis en vain. Il est obligé de céder devant la Triple intervention, sangôku kanshô 三国干渉.


Le 5 mai 1895, le gouvernement d'Itô Hirobumi 伊藤博文 (1841-1909) annonce aux trois puissances que la péninsule de Liaodong est rétrocédée à la Chine en échange du paiement d'une indemnité supplémentaire de 30 million de Taels (soit environ 450 million de yen). Toutes les troupes japonaises sont alors évacuées de la péninsule avant la fin de l'année.


En 1898, la Russie obtient de la Chine un bail de 25 ans pour les villes de Port Arthur, Ryojun 旅順 et de Dalian, Dairen 大連, au sud de la péninsule après avoir obtenu en 1896 le droit de construire le chemin de fer de l'Est chinois, Tôshin tetsudô 東清鉄道. Cet événement précipitera la crise entre le Japon et la Russie qui débouchera sur la guerre russo-japonaise de 1904-1905, Nichiro sensô 日露戦争.